Vices et Délices
Le désir s'exprime par la caresse comme la pensée par le langage (J-P. Sartre).
Membres
10/01/2015
25/05/2014
Elle, le Brun et le Blond
Elle avait choisi un petit appartement coquet et confortable, au style épuré et zen propice à abriter une nuit voluptueuse, érotique, sensuelle et lubrique. Il était idéalement situé proche d’une station de métro pour l’Un et à proximité d’un parking pour l’Autre.
Ils avaient confirmé leur arrivée en fin d’après-midi après s’être chacun adonné à leur sport favori. Pendant ce temps, elle avait eu tout loisir de préparer quelques gourmandises pour flatter leurs papilles et les revigorer, après l’effort et avant d’autres festivités plus charnelles. Ils allaient tous trois mettre les petits plats dans les grands, du sucré et du salé en part variable !
Elle ne sait pas ce qu’elle va vivre ce soir, rien n’est planifié mais tout est possible. Elle est prête à jouir de chaque instant qui se présentera à eux. Leur complicité n’a d’égal leur envie de jouissances et de sexes à partager dans toutes les combinaisons multiples et variées qu’ils vont créer. Elle rêve d’un cocon de douceur, d'un espace hors du temps, de liberté totale, complice et souriant, respectueux, sans jugement sur les frontières à franchir dans le monde infini du plaisir.
Les
deux complices arrivent peu après 18h
avec leurs sacs respectifs. Quelques mots et sourires sont échangés sur le pas
de la porte, des baisers caresses dans l’entrée. Dans le salon, elle pose une
main sur la joue de l’Un, ses doigts sur les lèvres de l’Autre. L’Un et l’Autre
l’étreignent avec force et virilité.
Des
mains se posent sur la cambrure de ses fesses, d’autres sur ses seins. Son
corps se met à onduler pour épouser celui de ses deux amants. Ils se dégustent,
se caressent. Dans un même élan, des mains retroussent sa jupe et ouvrent le
chemisier, découvrant ses fesses nues et ses seins tendus. Instinctivement elle
écarte ses cuisses pour laisser deux mains se rejoindre et entreprendre un va
et vient torride sur et dans son sexe en fusion. Elle entre en communion avec
leurs virilités respectives au creux de
ses reins, contre son ventre. L’étreinte se relâche, les trois bouches se
rejoignent, les langues se mêlent, les regards se croisent, les yeux pétillent
comme le champagne qui les attend.
Solidaires,
ils s’affalent sur le lit.
11/05/2014
Vous ... Moi ... Nous
Nous sommes
enfin réunis !
Nos sourires
traduisent les frissons qui nous transpercent.
Malgré
l'heure matinale, j'aurais voulu me préparer, me parer de soie et de dentelles
mais vous me vouliez nue. J'aurais voulu vous surprendre mais nous étions
convenus d'un réveil en douceur. Je suis restée sous la couette au rythme de
vos texto m'annonçant votre départ, les embouteillages, votre voiture enfin
stationnée et votre arrivée imminente. Alors mon coeur s'est emballé ....
J'ai oublié
les quelques mots échangés quand la porte de la chambre s'est refermée mais
j'ai gravé dans ma mémoire votre sourire et vos yeux caressants posés sur moi.
Vous posez votre sacoche et commencez à enlever vos vêtements. Je vous
regarde me délectant de chacun de vos mouvements qui me rapprochent de votre
peau. Je respire la volupté et suis tellement humide par anticipation que
j'ai le sentiment d'inonder les draps du lit. Nu, portant seulement votre
montre et le bijou qui décuple votre arrogante virilité, vous me rejoignez dans
la chaleur de la couette.
Nous nous
blottissons l'un contre l'autre, nos bouches se rejoignent, se goûtent, nos
langues se mêlent et s'enroulent ... osmose ... symbiose !
Nos mains
explorent, palpent. Nos peaux se hérissent
et réclament des caresses, chaleur de nos mains, des corps qui ondulent, épousent les
méandres de l'Autre, ballet voluptueux, danse lascive du fond des âges ...
union des sens et des corps !
Éveiller votre virilité est un plaisir des sens quand ma main se referme
sur votre queue. C’est dans ma bouche que vous allez prendre vie et durcir car
je vais vous lécher, vous polir, suivre du bout de la langue les méandres de votre
pieu de chair, vous agacer, vous sentir battre entre mes lèvres et vous
engloutir voracement jusqu’à la garde. Je n’aurai de cesse de pomper cette gourmandise, si longtemps convoitée, qui tente d’échapper à l’emprise de
mes lèvres pour mieux s’y réfugier. Je vous emmène au bord du plaisir, le faire
venir, l’amplifier. Douce et terrible
vengeance, vous ne tardez pas à vous répandre en longues vagues salvatrices.
Dans ce combat, pas de vainqueur, ni de vaincu, simplement une douce torpeur. Un rêve devenu
réalité.
Pendant tout
ce temps, vos doigts ont fouillé, exploré mes secrets et mon ventre est en
ébullition. Je me redresse, tente de reprendre mes esprits mais vous profitez
de la situation pour me prendre si fort, si profondément, vos doigts me branlent
avec tant de ferveur que j’abdique, je lâche prise et ne tarde pas à vous
inonder. Vous venez de réveiller la femme fontaine. C’est si fort, si intense
que nous nous affalons, repus de jouissance.
à suivre ...
Inscription à :
Articles (Atom)